Comment différencier un acte de naissance d’une attestation de naissance à la mairie de Paris 1 ?
Les organismes peuvent demander à toute personne effectuant des démarches administratives de fournir certains documents tels que l’acte de décès, l’acte de mariage, l’acte de naissance et le certificat. Les deux derniers documents portent presque le même nom, mais sont utilisés dans différentes situations. Découvrons donc les caractéristiques de ces pièces.
L’acte de naissance
L’acte de naissance est le premier justificatif d’identité d’une personne. Il est dressé pour prouver l’existence d’une personne et établir sa filiation. Ce document ne peut être réalisé qu’après la déclaration de naissance à la mairie du lien dans lequel l’évènement s’est produit.
La déclaration de naissance se fait de trois à cinq jours est généralement accordé au père pour faire enregistré la naissance. Le délai prend effet, le lendemain de l’accouchement. Une fois la date limité passée, il faudra d’abord faire établir un jugement supplétif au tribunal de grande instance.
L’acte de naissance comprend le nom, le (s) prénoms, le sexe, le jour, l’heure, le lieu de naissance du concerné. On y trouve également les noms, prénoms, profession, date et lieu de naissance des parents.
L’attestation de naissance
L’attestation de naissance est un document fourni à la personne qui fait la déclaration de naissance. Cette pièce est délivrée par l’officier de l’état civil de la mairie du lieu de naissance du concerné. La déclaration de naissance est une démarche qui permet de créer le statut civil du nouveau-né et ainsi le faire reconnaitre. L’attestation de naissance vous sera délivrée après cette opération. Ce document permet d’obtenir des allocations familiales et d’inscrire votre enfant à la mutuelle en tant que personne à charge.
L’attestation de naissance est donc un document qui justifie officiellement qu’après une naissance, vous avez un enfant à votre charge d’un enfant. Il vous sera utile pour vous procurer les aides et les services dont vous avez besoin.
Découvrir l’organisation du service état civil
Les officiers d’état civil de droit d’une commune sont le maire et ses adjoints. Le maire étant le premier officier, il peut déléguer ses fonctions à un fonctionnaire titulaire de la commune ou à un conseiller municipal. Notez que le fonctionnaire titulaire ne peut pas célébrer de mariage, mais le conseiller peut le faire, s’il a été délégué par le maire.
Le procureur de la République est la personne chargée du suivi de la bonne tenue des registres d’état civil. L’officier de l’état civil est donc sous son autorité.
L’officier d’état civil ne peut intervenir que dans la commune où il exerce sa fonction. Alors, les personnes vivats à l’étranger qui souhaitent faire établir leurs actes d’état civil doivent s’adresser aux autorités diplomatiques et consulaires.
Les registres d’état civil sont généralement produits en deux exemplaires. Un se trouve en mairie et l’autre est déposée au tribunal de grande instance à la fin de l’année. Ces documents sont rangés par thématique afin de faciliter leur utilisation.
L’officier de l’état civil travaille généralement en collaboration avec les déclarants ou comparants. Ces personnes viennent informer l’officier d’un évènement concernant une autre personne pour qu’il puisse établir l’acte adapté à la situation. Il travaille aussi avec les témoins pour l’acte de mariage.
Quelques informations sur la mise à jour des actes d’état civil
Le fonctionnement des services d’état civil est désavantageux, car les actes dédiés à une même personne sont éparpillés. En effet, compte tenu du fait que les évènements (mariage, naissance, décès) sont enregistrés dans les communes dans lesquelles ils se sont déroulés, alors une personne peut avoir ses actes d’état civil dans différentes communes.
Pour faire face à cette dispersion des documents, deux moyens ont été mis en place pour réunir toutes les informations en un seul endroit et mettre à jour. Nous avons la transcription, une méthode qui consiste à inscrire un acte ou un jugement dans un registre dont l’original est stocké dans une autre commune. Nous pouvons par exemple de l’acte de décès établit dans le lieu où la mort est survenue, endroit qui n’est pas le lieu de résidence du concerné. L’acte sera donc transcrit dans les registres de la mairie de son dernier domicile.
Le second moyen concerne les mentions marginales. Elles permettent d’apposer dans la marge des actes d’état civil des informations concernant l’état d’une personne physique. C’est le cas notamment de la mention de l’acte de mariage et de l’acte décès inscrits en marge de l’acte de naissance.